À Mâcon, nouvelle revue mais vieilles méthodes…

Nous relayons un communiqué de REFONDATIONS 71 :

À Mâcon, nouvelle revue mais vieilles méthodes…
Mâcon est décidément une ville fort bien gouvernée, Monsieur Courtois s’en vante dans son nouveau
magazine et prend ainsi le temps de nous en informer mais seulement une fois tous les deux mois. Quelle retenue !
N’est-ce pas cependant normal que les citoyens aient connaissance, même s’ils n’ont aucun pouvoir, de ce qu’une minorité dirigeante décide pour eux ?
Mais cela commence mal, la communication n’est pas complète. Le nouveau PLU* proposé par la ville a été DÉSAPPROUVÉ par la commission d’enquête publique et cela n’est mentionné nulle part. Vu l’importance d’un PLU pour une commune, cette omission volontaire est scandaleuse. Le PLU Courtois est basé sur une vision passéiste de la ville avec un grignotage des terres arables (voire bio) afin de construire et loger à terme 40 000 habitants alors que la population stagne depuis les années 2000 à un peu plus de 30 000 .
Le réchauffement climatique exige une politique différente et réfléchie : plus de lieux végétalisés, moins de voitures et la rénovation du bâti existant . La Mission Régionale d’Autorité environnementale (MRAe) dénonce dans son rapport le peu de crédibilité des projets et des oublis, par exemple la disparition du stade de Flacé.
Il est impératif que la majorité municipale prenne conscience que nous ne vivons plus au 20ème siècle.
Nous attendons avec impatience et inquiétude la nouvelle mouture du PLU.

*Rappel : Le PLU a pour but de donner les orientations globales d’un territoire (urbanisme ,transport,habitat…) autour d’un projet d’ aménagement et développement DURABLE. (OUI il y a bien l’adjectif DURABLE).

REFONDATIONS 71

Le collectif Pas d’Eclat demande des comptes au président Accary.

Nous relayons un communiqué du collectif Pas d’ECLAT :

Des millions d’euros d’argent public engagés en catimini au profit d’un projet privé. Sans débat, sans justification, sans contrôle !

Devant le siège du Conseil départemental à Mâcon ce jeudi 29 septembre 2022, Le Collectif Pas d’ECLAT interpelle le président du Conseil, André Accary, afin qu’il rende public le budget prévisionnel des différents projets d’aménagement de la zone nord de Tournus liés au projet de parc d’attractions ECLAT à Tournus.

En effet, même si le parc ECLAT et ses 8 hectares de divertissements étaient financés par des investisseurs privés (1), 16 hectares additionnels, achetés par le Département pour 2,1 M€, seraient développés pour y construire, entre autres, un parking, une boutique de produits locaux, un pont et un espace touristico-agricole. Tous ces équipements et activités qui viendraient en support du parc d’attractions seraient financés par l’argent public :

1. Un parking de 7 hectares pour 900 places de stationnement avec un parking pour bus, situé entre la ligne SNCF et la RD 906. Il serait conçu « non comme de simples parkings mais comme des espaces publics paysagers » offrant différentes strates de végétation. Il serait équipé de panneaux photovoltaïques. Un parking de luxe.

Au centre du parking, le bâtiment Montplaisir serait converti « en maison d’accueil et d’attractivité du territoire », agrémenté d’un large parvis à l’est et à l’ouest et pourvu de toutes les aménités publiques requises pour accommoder les occupants de 900 véhicules.

Selon nos informations, ces équipements seraient la propriété d’une Société d’Economie Mixte (SEM) financée en grande partie par le Département. Quel est le budget prévisionnel pour la construction et la gestion de ces équipements ? Qui seraient les autres investisseurs de la SEM ? Des études de marché, de faisabilité et de réversibilité ont-elles été réalisées ?

2. L’accès au parking se ferait par la RD 906, nécessitant un nouveau giratoire. Assumons que ce sera à la charge du Département.

3. La « passerelle ». Un large pont pédestre au dessus de la ligne SNCF, reliant le parking au parc d’attractions et à un espace agro-touristique. Une structure imposante vu la hauteur des caténaires du TGV et l’impératif d’une pente douce. Elle serait équipée d’un ascenseur. Combien de millions d’euros coûterait cette « passerelle » ? Qui paierait ?

4. L’espace touristico-agricole sur environ 3 hectares. Des serres et autres bâtiments techniques seraient installés ; des voies d’accès et des allées seraient aménagées entre la passerelle, la Saône et le centre-ville. Quels fonds publics seront utilisés pour gérer et animer cet espace ? La SEM ou la Commune ? Le Département a-t-il vocation à rester propriétaire du foncier ?

5. Ces projets nécessiteront l’installation de réseaux (eau, assainissement, gestion des eaux pluviales, électricité, communication, etc.) et surtout de multiples voiries les reliant entre eux et avec le centre- ville. Qui paiera ?

6. Qui paiera pour les études (trafic, bruit, etc.), l’architecte, le montage juridico-financier, les assurances, la gestion de la SEM, les emprunts bancaires, etc. ?

7. Il est établi que les 16 hectares achetés par le Département sont dédiés au projet ECLAT. Cela est confirmé par le titre-même de la convention d’acquisition avec la Safer mais aussi dans le magazine du Département n°29 (page 9) qui déclare que « le Département a conventionné avec la Safer pour acquérir 16 hectares de terrains destinés au projet ECLAT ».

Or, sur ces 16 hectares, environ 5 hectares dans le quartier Saint-Jean sont réservés pour un projet immobilier de 50 logements sans relation, ou si peu, avec le projet ECLAT (on mentionne la possibilité de quelques appartements en hébergement touristique).

Est-ce un moyen de faire passer le projet Saint-Jean sous les radars ? Qui sont les investisseurs ? Qui est le maitre d’œuvre ? Qui gérerait les quelques hébergements touristiques envisagés ? Qui en serait propriétaire ? Le Département restera-t-il propriétaire du foncier ?

Outre le coût inestimable que représente la perte de 24 hectares de terres agricoles, combien de millions d’euros ces projets vont-ils coûter aux contribuables ? Pour quels bénéfices ? Avec quels risques ? Depuis l’annonce du projet en 2019, M. Accary refuse de partager la moindre information avec le public. Le Collectif dénonce cette politique du fait accompli, sans concertation ni débat, au mépris de la démocratie la plus élémentaire : le droit à l’information, le plus en amont possible, tel qu’inscrit dans la Convention d’Aarhus.

(1) Investisseurs du parc ECLAT : Christian Badey (47,5%), Wikipark/Arnaud Coste (5%), Banque des Territoires/Caisse des dépôts (47,5%).

Le collectif Pas d’ECLAT Contact: Eric Daillie
Tél : 06.48.12.96.48
Mail : collectif@pasdeclat.fr https://www.pasdeclat.fr/

Le Collectif : Champs Libres, la Confédération Paysanne 71, Terre de Liens BFC, France Nature Environnement 71, EcologicAction 71, CNT 71, Europe Ecologie Les Verts BFC, Groupe Libertaire 71, PCF 71, La France Insoumise 71, Mâcon Citoyens, GRS 71, Cap Écologie, le GABSeL et plus de 500 citoyennes et citoyens du Tournugeois et de Saône-et-Loire.

Sports mécaniques : la majorité à contresens de l’Histoire

Participation de la Ville aux frais d’organisation du rallye des vins : 20 000 €. Du motocross inter : 10 000 €. Du championnat d’Europe speedway : 20 000 €. Du speedway espoir élite : 5 000 €. Du Grand prix de France de motonautisme : 30 000 €. En moins de quatre mois, de mai à septembre, 85 000 € d’argent des contribuables Mâconnais serviront à soutenir et promouvoir des compétitions de sports mécaniques préjudiciables à l’environnement, car polluants, bruyants et contribuant au changement climatique.

Un exemple : dimanche 5 juin se tiendra à Mâcon le Grand prix de France de motonautisme. Durant 45 minutes (sans compter les essais) une vingtaine d’engins tourneront à plus de 200 km/h sur un circuit tracé sur la Saône. L’odeur de l’essence, et un message : en 2022 nous sommes fiers d’accueillir une compétition de Formule 1 d’eau douce. Non, en fait ! Le maire semble tellement obsédé par le « rayonnement » de Mâcon (le sien plutôt, à vrai dire) qu’il en oublie la réalité : nous affrontons une grave crise environnementale, et ces sports n’encouragent pas les changements de comportement, bien au contraire. Quand prendre sa voiture pour aller travailler coûte de plus en plus cher, subventionner ainsi ces sports est indécent !

Disons-le : nous ne voulons pas interdire ces sports. Chacun doit rester libre de choisir les loisirs qu’il souhaite pratiquer dans le respect des autres et de la loi. Nous réclamons simplement que la majorité municipale cesse de soutenir à de tels niveaux financiers des activités qui alimentent le réchauffement et l’inaction climatique. Rappelons que d’autres associations doivent se contenter de miettes. Notre commune a ainsi le devoir de donner l’exemple. Autrement, c’est qu’elle ne prend ni le réchauffement du climat ni ses habitants au sérieux.

Vos élu·e·s du groupe Mâcon Citoyens

Budget, pourquoi tant d’impôts ?

Saisis par un Mâconnais sur nos demandes d’utiliser les moyens financier de la municipalité et de l’agglomération pour renforcer les services aux habitants, nous souhaitons apporter l’éclairage suivant.

Ainsi, effectivement, les budgets ville et agglomération ne nous satisfont pas car il y a trop d’impôt prélevé par rapport aux services organisés. C’est pourquoi nous demandons, pour un niveau d’impôt aussi important, que celui-ci serve dès maintenant les habitants qui paient l’impôt aujourd’hui par le renforcement des services publics. Cela pourrait être des places de crèches supplémentaires ou des transports en commun plus efficace organisés par la MBA et un renfort du centre communal d’action social de la ville de Mâcon.

La question des indemnités est aussi posée par ce même interlocuteur qui reproche aux élu.e.s de ne pas demander de « baisser le train de vie » des élu.e.s.

C’est un sujet important : en effet, l’élu.e perçoit une indemnité pour son engagement pour la collectivité. « Le versement d’une indemnité d’un montant correct est le meilleur moyen de permettre aux élus de se consacrer pleinement à leur mandat et de résister aux éventuelles sollicitations illégales dont ils feraient l’objet. Cela ne remet pas en cause le principe de la gratuité des fonctions, mais permet à des personnes qui n’ont pas de fortune personnelle de pouvoir consacrer suffisamment de temps à leur mandat. ». Cette définition, que vous pouvez trouver sur le site internet « vie publique », indique ce que doit être une indemnité. Nous adhérons à ces principes : indépendance vis-à-vis de sollicitations d’administrés qui voudraient influencer les élu.e.s contre rétribution et pouvoir donner du temps à sa fonction sans perte de revenu. Ce qui est beaucoup plus contestable, c’est le cumule de ces indemnités notamment quand les personnalités sont élues sur plusieurs collectivités, auquel cas, les élu.e.s cumulent plusieurs indemnités. Pour votre information, les élu.e.s Mâcon Citoyens ne coûtent rien aux différentes collectivités : en effet, les 6 élu.e.s municipaux ne perçoivent pas d’indemnité de Mâcon et les 4 élu.e.s MBA ne perçoivent pas d’indemnité de l’Agglomération… quand d’autres cumulent, indemnités pour Mâcon, pour l’agglomération, pour le conseil départemental… à méditer.

Élection présidentielle : pas une seule voix pour Le Pen !

Communiqué de presse du 21-04-2022

À l’issue du premier tour des élections présidentielles qui impose, comme en 2017, le match Macron / Le Pen, les élus Mâcon Citoyens appellent les électeurs républicains à tout mettre en œuvre pour que la France reste un pays où les symboles de notre République, laïque, démocratique et sociale puissent s’incarner chaque jour dans les grands principes de Liberté, d’Égalité et de Fraternité.

Mis à mal pendant le quinquennat passé, le danger est plus grand encore, d’un État de droit piétiné, de difficultés accrues pour les salariés, les femmes, les étrangers et d’une méprise du changement global que nous vivons. Les conquêtes sociales et écologiques se gagneront par les mobilisations citoyennes, avec deux rendez-vous importants : le 1° mai pour exprimer la résistance aux politiques de destruction des droits des salariés, et les 12 et 19 juin, avec les élections législatives, pour élire une majorité de députés progressistes et créer les conditions pour une cohabitation.

Alors, pour que demain chacun d’entre nous puisse défendre ses idées, s’informer, militer, le 24 avril 2022 : pas une voix pour Le Pen.

Les élus du groupe Mâcon Citoyens au conseil municipal de Mâcon

Budget 2022 : les propositions des élus Mâcon Citoyens

Communiqué de presse du 11-04-2022

Le conseil municipal de Mâcon vient de voter un budget de plus de 141 millions d’euros. Pour ce budget, les élus du groupe Mâcon Citoyens ont proposé plusieurs aménagements importants :

  • La baisse des contributions directes, en particulier la taxe sur le foncier bâti (taxe foncière). Un excédent cumulé de 25 millions d’euros a été réalisé l’an dernier (66 % des impôts et taxes collectées), rendant possible un plus grand investissement dans les services publics, auquel la majorité municipale se refuse, et une baisse des contributions directes.

Cette baisse donnerait un coup de pouce aux propriétaires et permettrait une meilleure mobilisation du dispositif de rénovation OPAH-RU. L’objectif étant de renouveler la ville sans consommer de nouveaux espaces naturels. Cette réduction ne limiterait pas la capacité de la Ville à développer des services.

  • La réalisation d’une analyse des besoins sociaux par le Centre communal d’action sociale (CCAS), obligatoire depuis 1995, et pourtant non réalisé à Mâcon, et la mise en œuvre d’actions pour y répondre.
  • Un engagement fort et concret pour revégétaliser l’espace urbain, dont l’un des marqueurs serait l’abandon du projet de bétonisation du stade Jules Révillon (Flacé), et pour donner l’exemple pour la protection du climat et de l’environnement en arrêtant de subventionner les sports qui ont un impact négatif.
  • Les dépenses en alimentation de la ville vont augmenter de 61 000 euros, du fait de la hausse des prix des matières premières ainsi qu’à l’incidence de la loi EGalim. De notre point de vue, il faut prévoir des dépenses supplémentaires sur ce poste afin d’aller plus loin que la loi et proposer encore plus d’aliments issus de l’agriculture locale et biologique pour les repas préparés en cuisine centrale.

La majorité municipale prévoit plus de 27 millions d’euros de dépenses d’investissement, soit le double de ce qui a été réalisé en 2021. Un fort excédent est ainsi à prévoir (une nouvelle fois) cette année du fait d’une programmation budgétaire trompeuse. Ce budget n’est ainsi pas crédible. Nous nous interrogeons également sur les 14,8 millions d’euros d’emprunts prévus.

Un autre élément manque encore à ce programme d’investissement, c’est celui de l’intégration du bâtiment de la place des cordeliers – la maison des syndicats – dans le programme de réhabilitation de l’opération « Cœur de ville, cœur de vie ».

Selon le sixième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), il nous reste 3 ans pour engager nos sociétés dans l’action climatique. En ce sens, l’échelon de la Ville est de l’agglomération sont à mobiliser fortement. Il faudra faire beaucoup plus que ce qui est aujourd’hui engagé.

Les élus du groupe Mâcon Citoyens au conseil municipal de Mâcon

Qu’a-t-on à reprocher à la LDH ?

Rapport 5 – CM du 11 avril 2022

Adhésion de la médiathèque au nom de la ville de Mâcon à l’association des professionnels du cinéma et de l’audiovisuel de Bourgogne Franche Comté

Monsieur le Maire cher collègue,

Mâcon Citoyens est favorable à cette  adhésion mais s’interroge sur votre décision  de refuser  sans concertation a la LDH d’organiser dans l’auditorium de la médiathèque des conférences-débats  depuis quelques mois.

Citoyenneté municipale – mode d’emploi

Un cycle électoral est en cours et la participation aux scrutins est un acte fort de la vie citoyenne : aller voter, tenir les bureaux de vote, participer au dépouillement.

La citoyenneté municipale, c’est participer à la vie de la cité… et les Mâconnais ont une vie associative très riche ; les associations sont fortes de leurs adhérents et leur dynamisme se révèle quotidiennement. Le sport, la solidarité, la culture, les arts… il y en a pour toutes les envies. Et la citoyenneté, c’est également s’intéresser, au quotidien, à la vie de la cité, comment elle évolue en fonction des besoins de ses usagers – habitants, services, commerçants, associations – et des décisions politiques de la majorité en place.

Pour que Mâcon s’adapte aux attentes des Mâconnais, ceux-ci doivent trouver les lieux d’expression de leurs avis. Nous invitons les Mâconnais à participer activement aux réunions publiques organisées par la municipalité : réunion d’information sur les aménagements des quartiers (Chanaye/Résidence, Ilot des Minimes, Ilot Laguiche), Plan local d’Urbanisme…

Pour ce faire, une meilleure médiatisation des dates des réunions publiques est attendue. La presse locale a tout son rôle à jouer mais aussi, bien sûr, la municipalité en utilisant tous les moyens de communication dont elle dispose. La revue municipale mensuelle et son site internet https://www.macon.fr doivent offrir une meilleure lisibilité à cette invitation à la citoyenneté municipale. Les élu.e.s Mâcon Citoyens vous invitent à prendre toute votre place dans la décision publique et vous incitent à participer activement à la transformation de notre ville de Mâcon.

Vos élu·e·s du groupe Mâcon Citoyens

« L’agglomération ne peut décemment pas s’associer avec TotalEnergies »

Projet de rapport développement durable

Voici l’intervention préparée par Gabriel Siméon et lue par Ève Comtet Sorabella au conseil d’agglomération du jeudi 7 avril au sujet du Rapport développement durable 2021 du partenariat entre Mâconnais-Beaujolais agglomération et TotalEnergies.

« Monsieur le président, chers collègues,

Aucun de nous ne peut décemment voter pour cette délibération. Et en ce qui me concerne je voterai contre.

Ça peut vous étonner, car je suis favorable aux mobilités décarbonées et à l’hydrogène vert. Mais on ne peut pas tout accepter sous ce prétexte, et en particulier que notre collectivité s’associe avec TotalEnergies.

TotalEnergies, je le rappelle, c’est ce géant du pétrole qui savait dès 1971 que son activité aggravait le réchauffement climatique, il y a plus de 50 ans donc, et qui a par la suite tout fait pour le cacher, d’après une récente étude.

TotalEnergies a ensuite volontairement semé le doute sur la réalité du changement climatique dans le seul but de poursuivre son activité.

Peu importe que TotalEnergies soit un groupe français et qu’il nous propose un tarif attractif : cette entreprise est coupable d’avoir dissimulé les preuves du réchauffement climatique et de nous avoir fait perdre un temps précieux. Et à ce titre on ne peut pas décemment s’associer avec elle.

Je vous pose la question : sommes-nous vraiment prêts à nous assoir sur notre conscience juste pour obtenir de l’hydrogène à moins de 9 euros le kilo ?

Nous devons veiller aux intérêts de notre collectivité, mais aussi au monde dans lequel nous vivons. Et ce monde est justement mis à mal par des entreprises comme Total.

Ma conscience me dicte aujourd’hui de refuser ce partenariat.

Et d’ailleurs, je pense que si la commission 7 avait été associée à cette démarche et si la sélection des offres avait été faite par une commission représentative de la diversité d’opinions de notre assemblée, nous n’en serions pas là ce soir. »