« L’agglo peut faire plus pour la biodiversité ! »

Projet de rapport développement durable

Voici l’intervention préparée par Gabriel Siméon et lue par Ève Comtet Sorabella au conseil d’agglomération du jeudi 7 avril au sujet du Rapport développement durable 2021 de Mâconnais-Beaujolais agglomération.

« Je suis quand même frappé par le peu d’actions conduites par notre agglo pour la préservation de la biodiversité et des écosystèmes.

Notre monde fait face à ce que les scientifiques n’hésitent plus à qualifier de 6ème extinction de masse, 1 espèce vivante sur 8 est menacée de disparaître à court terme, et que fait MBA ?

On préserve les cours d’eau du territoire. Et c’est très bien, mais on pourrait faire tellement plus ! Quand je l’ai fait remarquer en commission « Mobilités durable et Enjeux climatiques » la semaine dernière, on m’a répondu que c’était une affaire de compétences. Mais nos compétences nous permettent pourtant de faire des choses.

Nous pourrions, par exemple, arrêter d’apporter notre soutien à la création de nouvelles ZAC, à Mâcon, à Hurigny. Couler du béton dans des prairies, ça nuit évidemment à la biodiversité.

Nous pourrions lancer un challenge ou un prix pour récompenser les entreprises du territoire qui s’engagent pour la protection du vivant, un peu comme on le fait déjà avec les mobilités douces.

Nous pourrions aussi créer une commission spéciale chargée de travailler sur ces sujets. Car aujourd’hui, dans les mairies, la question de la biodiversité se limite trop souvent à celle des espaces verts.

Cette nouvelle commission pourrait être chargée d’étudier la prise de nouvelles compétences : aménager des forêts ou des zones humides, par exemple, ou bien mettre en place un plan local d’urbanisme intercommunal pour stopper l’artificialisation des terres qui va se poursuivre sur le territoire.

Aujourd’hui nous devons prendre ce sujet à bras le corps. Dans 10 ans il sera trop tard. »

Les syndicats à la rue d’ici juin 2023 sans proposition de relogement  

Communiqué de presse  

Mâcon, le 6 avril 2022  

Tout le mépris de Jean-Patrick Courtois pour les salarié.es se révèle dans l’annonce qu’il a  faite aux syndicats de travailleurs installés depuis plus de 50 ans dans cette maison, place  des Cordeliers. Les syndicats devront avoir quitté les lieux d’ici juin 2023. Point de ralliement  des salarié.es du bassin mâconnais pour trouver informations, formations, défenseurs du  salarié et bien d’autres moyens de soutenir les actions collectives et individuelles de  défenses des droits des travailleurs, le maire de Mâcon n’hésite pas à mettre à la rue les  syndicats. Et aucun lieu d’accueil n’est proposé afin de répondre aux demandes des  salarié.es et de maintenir l’activité des syndicats.  

Les élus du groupe Mâcon Citoyens sollicitent le maire pour que la maison des syndicats,  place des Cordeliers soit intégrée au programme « Cœur de Ville – Cœur de Vie » et  bénéficie ainsi d’une réhabilitation de qualité mettant en valeur ce patrimoine architectural  et de l’histoire sociale. Il pourrait alors retrouver son usage actuel d’accueil du restaurant  scolaire de l’école du quartier et des syndicats. L’immeuble Gambetta qui est actuellement  réhabilité dans le cadre de cette même opération bénéficiera aux activités économiques ; les  syndicats en qualité de partenaires sociaux, acteurs majeurs de l’économie, doivent être  reconnus et soutenus comme ils le sont depuis 50 ans.  

Depuis 2013, suite à l’achat de l’ancien couvent des Épinoches à l’évêché pour 750 000€ et à  sa rénovation pour 1 600 000€, les associations ont leur maison. Les syndicats sont des  associations de salariés régies par la loi de 1901. Nous sollicitons le maire de Mâcon pour  que des locaux soient proposés aux unions locales des syndicats pendant la période de  travaux de la maison des syndicats et que cet immeuble municipal, une fois réhabilité, leur  soit de nouveau attribué aux mêmes conditions qu’aujourd’hui. C’est aussi ce que les  syndicats attendent du maire de Mâcon, dès à présent, pour ne pas rester dans l’incertitude  de pouvoir continuer leurs activités de défense des droits des travailleurs et des demandeurs  d’emplois.  

Les élus du groupe Mâcon Citoyens au conseil municipal de Mâcon

Présidentielle 2022 : c’est maintenant ou jamais !

On peut voir le verre à moitié vide : notre pouvoir d’achat baisse, les inégalités augmentent, le dérèglement climatique s’accélère, l’hôpital est en crise, la politique n’a jamais paru aussi éloignée de nos préoccupations. On peut aussi le voir à moitié plein : des solutions existent… à condition de les mettre en œuvre.

Nous avons justement une occasion en or de changer le cours des choses. Elle se présente une fois tous les cinq ans : les dimanches 10 avril et 24 avril nous élirons la ou le prochain·e président·e de la République. Qui d’autre pour transformer notre société en profondeur et la rendre plus juste, plus écologique, plus à l’écoute de chacun ?

Votre vote peut contribuer à ce changement décisif de président. Celui de vos proches aussi. Qu’on se le dise : c’est maintenant ou jamais. Maintenant ou jamais pour de meilleures conditions de vie, des salaires qui augmentent, un partage plus équitable des richesses, une vraie égalité entre les femmes et les hommes, une solidarité plus forte avec les plus démunis. Maintenant ou jamais pour le climat et la biodiversité, pour un véritable soutien aux alternatives à la voiture, une alimentation plus saine et respectueuse de l’environnement, une protection plus efficace des forêts et des océans, un essor des énergies renouvelables. Maintenant ou jamais pour revitaliser notre démocratie, lutter contre les causes profondes de l’abstention, déployer des outils permettant aux citoyens de s’intéresser à la politique locale et nationale, et mettre en place des règles plus strictes pour éviter les dérives de certains élus.

Un meilleur avenir est possible, à nous de le faire advenir !

Vos élu·e·s du groupe Mâcon Citoyens

maconcitoyens.fr

Non, la Ville de Mâcon n’est pas respectueuse de l’environnement.

Mâcon, le 9 mars 2022

Communiqué de presse des élus du groupe Mâcon Citoyens

La majorité municipale l’écrit noir sur blanc dans son rapport d’orientations budgétaires 2022 présenté lundi 7 mars en conseil municipal : « Depuis plusieurs années, la Ville de Mâcon s’est résolument orientée dans un développement durable de son territoire afin de faire de Mâcon une ville respectueuse de son environnement. De nombreux programmes s’inscrivent dans cette perspective. »

C’est faux. Mâcon n’est pas résolument orientée dans un développement durable de son territoire, pas plus qu’elle n’est respectueuse de son environnement. Au contraire, la mairie n’assume pas sa part d’action dans la lutte contre le changement climatique et le déclin des espèces animales et végétales : elle n’encourage pas les alternatives à la voiture individuelle (bus, vélo, marche, covoiturage), elle ne sauvegarde pas ses rares terres agricoles, elle n’investit pas dans les énergies renouvelables, elle ne mobilise pas les acteurs du territoire. Elle en a pourtant largement les moyens.

Au lieu de cela, la mairie de Mâcon laisse les familles modestes se débrouiller avec un service minimum de bus, assume de laisser la ville aux voitures, artificialise des stades et des zones naturelles, ne prend pas de mesures pour protéger la forêt de Sennecé du risque d’incendie.

Le maire de Mâcon évolue, semble-t-il, dans une dimension parallèle où tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Sauf que les scientifiques du GIEC nous le rappellent encore dans leur dernier rapport publié le 28 février : en Europe, deux à trois fois plus de personnes souffriront de la chaleur si l’on atteint 3°C de réchauffement au lieu de 1,5 °C, tandis que sans mesures urgentes pour limiter la hausse des températures, l’adaptation au changement climatique deviendra plus coûteuse, plus limitée, et peut-être même impossible.

Le maire s’abrite pour l’heure derrière des mini-projets vertueux, comme la plantation d’une micro-forêt urbaine rue de la Déserte, pour faire oublier qu’ailleurs il abat des arbres, ou des maxi-projets douteux, dont l’efficacité finale en termes d’économies de CO2 par euro dépensé pose question, à l’image du projet de bus à hydrogène.

Il existe un mot pour désigner cela : greenwashing. Le problème est que cela finit toujours par se voir.

Les élus du groupe Mâcon Citoyens au conseil municipal de Mâcon

Ève Comtet Sorabella, Gabriel Siméon, Catherine Amaro,

Delphine Mermet, Eric Ponchaux, Emmanuel Jallageas

Vis ma vie de conseiller municipal de « pr-opposition ».

Lors du conseil municipal du 27 septembre dernier, le maire, président, vice-président me fait l’honneur d’un accueil républicain dans son propos introductif. Il me souhaite la bienvenue et ne doute pas que je travaillerais avec la majorité de manière constructive dans l’intérêt des mâconnais. Il me souhaite le meilleur épanouissement dans mes nouvelles fonctions. Il envoie un beau message d’unité républicaine. J’ai presque envie d’y croire ! Pourtant, c’est lors de ce conseil que nous avons eu droit à une imitation de maya l’abeille par not’ bon maire suite à une question sur la démoustication et le service d’hygiène. Chouette ! Youpi Super ! Le maire de Macon a enfin l’intention de faire participer de concert majorité et groupe minoritaire dans la bonne marche de la ville et dans l’intérêt général. Bon d’accord je connais ses penchants naturels. Oui mais depuis et dans les faits ?

Comme mes cinq autres collègues du groupe, c’est dédain, moquerie de la part du maire :

Conseil municipal de décembre, le maire, sur le dossier de Flacé, m’interdit de prendre la parole, il connait mes engagements au sein de l’observatoire départemental de la Laïcité et pressent ce que je vais dire… allez hop, point suivant.

Conseil municipal de mars, aucune réponse concrète à mes interrogations sur le devenir des cordeliers et sur le projet pourtant structurant du vieux saint Vincent. Sur le dossier propreté je fais une proposition concernant l’affichage sauvage et la mise en place de panneaux officiels pour y remédier : rien. Notre porte- parole Eve lui fait remarquer sa désinvolture… Allez, point suivant : sa non réponse est une réponse, dixit monsieur le maire.

Catherine Amaro a subi un sort assez identique en conseil communautaire récemment.

Nous sommes donc transformés en plante verte. Le conseil municipal est finalement une chambre d’enregistrement. Aucun élu de la majorité n’ose prendre la parole, ils ont surement tout compris. L’élu RN non plus ne prend pas la parole : il doit encore se demander ce qu’il fait dans cette assemblée (il n y a pas d’indemnité à percevoir…)

Il y a bien sur les commissions.

Vous recevez une convocation le vendredi 11h pour une réunion le mardi 17h. Vous vous organisez pour y participer, durée de la réunion 1minute 30, un seul point. Huit élus de la majorité sont absents, on peut le comprendre. C’est tout de même la commission action sociale qui ne s’est pas réuni depuis 3 mois !

Autre commission, la majorité fait dans l’autosatisfaction, n’accepte aucune critique ni sur le fonctionnement, ni sur le diagnostic, ni sur les moyens à engager. Bon bah tout va bien !

Commission de contrôle financier un mercredi à 15 h (bah oui je n’ai que cela à faire !) La municipalité présente les comptes rendus des délégations de services publics. Et là, benoitement, tu fais remarquer qu’il n’y aucun élément comparatif avec des exercices antérieurs ou avec d’autres villes de taille comparable. Normal, c’est la société délégataire qui rédige seule et sans contrôle le document ! Donc là encore tout va bien, nous avons les meilleurs délégataires !

Concernant les manifestations organisées par la ville, évidemment, nous ne sommes destinataires d’aucune invitation mais de quoi se plaint on ? Le maire nous a mis à disposition un local sans fenêtre et qui sent les égouts, un bureau, des chaises (vous êtes trop bon monsieur le maire) et si vous vous pointez à une cérémonie, une inauguration il ne s’empêcher de vous moquer.

Malgré tout cela j’ai quand même envie d’être un élu de « pr-opposition » c’est grave docteur ?

Emmanuel Jallageas, le 08.03.2022

Les mâconnais veulent des espaces communs entretenus qui favorisent le vivre ensemble partout et tout le temps.

Conseil Municipal du 07-03-2022

Rapport 18 – Adhésion à l’association des Villes pour la Propreté Urbaine

L’intérêt que vous portez à la propreté est un intérêt partagé par le groupe Mâcon Citoyens. Nous savons que c’est un sujet difficile.

Mais c’est un service partagé avec l’agglo. Le groupe Mâcon Citoyens pense qu’il faut davantage associer les habitants. Il existe d’ailleurs un numéro vert fort pertinent et efficace grâce aux services municipaux.

Il suffit de demander aux mâconnais les points problématiques récurrents. Ils les connaissent car ils les subissent. Ce matin, 4 sacs poubelles rue Rambuteau. Vous pointez du doigt le comportement indélicat de certains habitants, vous avez surement raison mais que penser de l’affichage sauvage mis en place par certaines structures ? Je pense ici au Spot. Le groupe Mâcon Citoyens a une proposition : mettre à disposition des structures culturelles des panneaux dédiés comme c’est le cas pour la Scène Nationale.

Les mâconnais ne veulent pas des trophées pour faire plaisir aux touristes, ils veulent des espaces communs entretenus qui favorisent le vivre ensemble partout et tout le temps.

Nous serons vigilants sur les zones que vous choisirez d’observer. En aucun cas il ne faudra cibler les zones touristiques car il ne s’agirait pas d’oublier les quartiers populaires périphériques.

Quelle destination comptez-vous donner au vieux Saint-Vincent ?

Conseil Municipal du 07-03-2022

Rapport 8 diagnostic d’archéologie préventive sur le site du vieux Saint-Vincent

Les citoyens soucieux du patrimoine mâconnais ne peuvent que se satisfaire d’un projet de restauration et de valorisation. Pouvez nous donner des détails plus précis sur ce projet concernant un lieu emblématique de notre ville fermé au public notamment pour des raisons de sécurité. Quelle destination comptez-vous donner à cet édifice ?

Quel devenir pour l’ancien cinéma des cordeliers ?

Conseil Municipal du 07-03-2022

Rapport 6 signature d’une convention avec la société PASS Culture devenir des cordeliers

Je profite de ce rapport que Mâcon Citoyens soutient totalement pour vous interpeller sur le devenir de l’ancien cinéma les cordeliers. Il semblerait que vous vouliez en faire un lieu d’accueil pour les professionnels. Pourquoi ne pas favoriser la création d’une association de gestion du site et favoriser la pratique culturelle du plus grand nombre, non pas en tant que spectateur mais en tant qu’acteur pleinement engagé dans la création et la diffusion.

Les citoyens soucieux du patrimoine mâconnais ne peuvent que se satisfaire d’un projet de restauration et de valorisation. Pouvez nous donner des détails plus précis sur ce projet concernant un lieu emblématique de notre ville fermé au public notamment pour des raisons de sécurité. Quelle destination comptez-vous donner à cet édifice ?

Le rapport d’orientation budgétaire 2022 aurait pu être le temps fort de ce conseil…

Conseil municipal du 7 mars 2022 : le rapport d’orientation budgétaire 2022 aurait pu être le temps fort de ce conseil. Il ne fut qu’une succession de chiffres et d’intentions ne tenant compte ni des nécessités sociales, environnementales ou économiques de notre ville.

Intervention Mâcon Citoyens

Ce rapport d’orientations budgétaires indique clairement que la population mâconnaise ne doit pas s’attendre à un quelconque accroissement des services rendus ! Pourtant, selon l’INSEE en 2019, 51 % des foyers sont non imposables et 30 % des moins de 50 ans vivent sous le seuil de pauvreté. Or pour les plus fragiles – le rapport reconnait que « la crise a eu des effets délétères, renforcement des situations d’isolement des publics les + fragiles ; précarisation accentuée (…) risque accru de décrochage scolaire… » – les associations caritatives témoignes de l’accroissement de la pauvreté – c’est bien d’un signal fort de soutien qui est attendu. De cette réalité que vous décrivez p.23 du rapport, vous ne tirez aucune conséquence. Votre leitmotiv : continuer sans mettre un centime de plus ! C’est particulièrement net dans votre projection de concours au tissu associatif qui comporte pourtant la subvention au CCAS. Il est vrai que le CCAS – dont vous êtes le Président- n’a toujours pas engagé une Analyse des Besoins Sociaux pourtant obligatoire depuis 1995 ! Avec la fermeture d’Eurosérum et les 119 emplois permanents supprimés, sans oublier les salariés en CDD ou intérimaires, dont certains sont Mâconnais, les besoins vont forcément augmenter. Ainsi, ne disposant pas de thermomètre vous pouvez toujours laisser croire qu’il n’y a pas de fièvre. Les plus fragiles et les plus précaires ont largement pris leur distance avec le bulletin de vote – la déprise des services publics que vous pérennisez risque d’accentuer cette situation.

Vous poursuivez donc des orientations financières marquées par la « maîtrise des dépenses de fonctionnement » plutôt que d’améliorer ou accroître les services rendus « en stabilisant le poids de la fiscalité des ménages ». La fiscalité des ménages c’est tout de même près de 22 millions en 2021 qui se verront augmenter de + de 800 000€ avec la revalorisation à 3.4 % des bases. C’est surtout une augmentation régulière depuis 2015, démontrée chaque année par le Compte administratif. Ainsi, c’est le même constat que les mâconnais feront cette année : vous avez thésaurisé plus d’un an de fiscalité locale d’avance et pour le dire autrement l’impôt a été levé mais pas utilisé au service des habitants et notamment des personnes les plus isolées, les plus précarisées, dont les enfants sont en décrochage scolaire. C’est ainsi que le Compte Administratif qui sera présenté dans un mois pourrait transférer une Capacité d’Auto Financement de l’ordre de 6,7millions d’€ à la section d’investissement. Au moins la moitié de ce montant aurait pu financer des services supplémentaires aux mâconnais. Nous avons toujours dénoncé la sur-programmation annuelle des investissements vous permettant de légitimer le maintien voir la réduction des services aux mâconnais que vous appelez « maitrise des dépenses de fonctionnement ».

A défaut de voir une inflexion de votre doxa financière, nous nous attendions à un rapport d’orientation expliquant clairement vos priorités et apportant des informations à leur crédit. Or, les mâconnais seront déçus car globalement le rapport affirme mais n’étaye rien : trois exemple :

  • L’Opération Programmée d’Aménagement de l’Habitat : vous nous dites « ce programme reçoit un bon accueil des habitants » soit… mais encore ?
  • La re-végétalisation de l’espace public : sans doute instruit par le déplorable réaménagement de la Place St Pierre vous semblez vouloir prendre le contre-pied. Bien…mais alors pourquoi avoir l’intention de bétonniser le stade de Flacé ?
  • La poursuite – c’est vous qui le dites – de l’aide financière aux personnes en situation précaire et désocialisée. Soit… mais osez dire la somme réellement consacrée par le CCAS – dont vous êtes le président – à ces aides et osez la comparer aux dépenses faites par ce même CCAS pour d’autres actions. En réalité, c’est l’ensemble de l’action sociale en direction des gens modestes qui vous indiffère ainsi que le démontre encore le sous-investissement dans le domaine de la proximité et de la cohésion sociale (2,78 % du plan d’investissement) et l’absence totale de prise en compte de l’augmentation des charges de chauffage, y compris celles du chauffage urbain dont les habitants des logements sociaux ont déjà senti l’impact avant même celui en lien avec le conflit Russie / Ukraine.

Enfin vous me permettrez d’exprimer nos doutes sur la bonne prise en compte des différentes crises qui impacteront fortement l’année 2022 -des énergies, des matières premières, et à présent en lien avec la guerre en Ukraine sans oublier celle du réchauffement climatique qui sera potentialisée par les autres.- Des impacts qui devraient concerner notamment le coût des Investissements, le montant des charges à caractère générale et le nécessaire développement des actions vers les mâconnais les plus fragiles.

Autres sujets de ce conseil : la volonté de la majorité municipale de verdir son image, il faudra plus qu’adhérer à l’Association des Villes pour la Propreté Urbaine ou la Ligue de Protection des Oiseaux pour un effet réel sur l’environnement et sur le cadre de vie. Ces deux délibérations sont l’occasion de poser la question de la possibilité d’adhérer à l’association « Les éco maires » qui, depuis 1989, rassemble les maires et élus investis dans le développement durable, ce réseau de 2000 collectivités permet des formations sur les enjeux du Développement Durable mais aussi une assistance notamment pour la conception de projets environnementaux sur le territoire. Cette adhésion permettrait une analyse Développement Durable / impact réchauffement climatique systématique de tous projets.

A la veille de la Journée internationale des Droits des Femmes, le conseil municipal a pris acte du rapport annuel sur la situation en matière d’égalité entre les femmes et les hommes sur la ville de Mâcon. le fait que ce rapport n’ait pas fait l’objet d’une présentation au public marque bien le désintérêt de la majorité municipale pour ce sujet. Rien n’a été présenté au public, même pas un résumé ! pourtant ce document permet de constater que le nombre d’agents municipaux a diminué entre 2020 et 2021… une tendance qui se confirme au fil des ans. Ce sont 15 emplois permanents qui ont disparus dans les filières « animation », « administrative », « technique », et « culturelle ». Seule la filière « police » voit ses effectifs renforcés. Et il aura fallu trois mandats à M. Courtois pour comprendre l’importance de la présence humaine pour renforcer le sentiment de sécurité. Dommage que ce soit au détriment des autres services municipaux ! Par ailleurs, ce rapport permet aussi de relever que l’égalité salariale n’est toujours pas atteinte car les filières les plus féminisées sont également les moins bien rémunérées. La pénibilité n’est toujours pas prise en considération et les carrières incomplètes des femmes les font partir en retraite tard pour des pensions faibles. C’est aussi cela, les violences faites aux femmes.

Enfin, en lien avec la crise sanitaire et pourtant favorables à l’exonération partielle des loyers des entreprises qui paient une redevance d’occupation du domaine public, nous n’avons pas pris part au vote de ce rapport. En effet, nous avons demandé que la collectivité s’assure que celles-ci n’aient pas reçu d’aide de l’état, cette question posée en commission 6 le lundi 28 février n’a depuis pas eu de réponse. Notre demande d’ajournement de ce rapport au prochain conseil a été refusée.