Soutien à Yannick Morez, maire de Saint Brevin les Pins.

Après des mois de harcèlement et l’incendie de son domicile en mars 2023, le Maire de Saint Brevin annonce sa démission au 30 juin 2023 ; il quittera la ville où lui et sa famille vivent depuis 32 ans.

C’est un sentiment de profonde tristesse et de colère qui nous saisi. Cette agression confirme que les militants d’extrême droite ne respectent rien, ni personne. Les partis d’extrême droite ne sont pas républicains. Ils trompent le peuple de France et c’est ainsi que des individus, guidés par la haine, sont allés jusqu’au crime au nom de la détestation d’autrui. La fraternité est attaquée.

L’État et le gouvernement perdant tout sens de la mesure ou du discernement laissent faire l’intolérable, autorisant l’ultradroite à manifester, favorisant ainsi la banalisation de la xénophobie ; parallèlement, les salariés sont contestés dans leur droit d’exprimer leur refus du recul de l’âge légal de la retraite à 64 ans, le président de la République se ridiculisant à vouloir interdire les casserolades.

Cette nouvelle agression appellerai des mesures fortes et efficaces du gouvernement pour protéger les élu.e.s et sanctionner sévèrement les auteurs de faits délictueux. Les nouveaux moyens pour lutter et prévenir les atteintes aux élus que doit annoncer Dominique Faure, ministre chargée des collectivités territoriales sont attendus avec une mise en œuvre au plus tôt. Une véritable prise en compte de la dangerosité des partis d’extrême droite et des groupuscules qui les entourent doit conduire à des décisions sans ambiguïté sur le caractère insupportable et illégal de promouvoir la haine de son prochain.

Les élu.e.s Mâcon Citoyens apportent tout leur soutien au maire et à sa famille, aux élus et habitants de Saint Brevin.

Les élu.e.s Mâcon Citoyens au complet pour l’inauguration du Marché des Plaisirs Gourmands

Les six élu.e.s étaient présents ce samedi matin au parc des expositions pour faire honneur à cet événement cher dans le cœur des mâconnais.

Après avoir écouté le discours de Bernard Rey, nouveau Président du Comité des Salons et Concours de Mâcon, structure organisatrice, ils ont pu faire un tour des stands (130) et ainsi échanger avec des  exposants (plus de 100) sur les problématiques agricoles et alimentaires.

Retours en images sur cette visite.

À Mâcon, nouvelle revue mais vieilles méthodes…

Nous relayons un communiqué de REFONDATIONS 71 :

À Mâcon, nouvelle revue mais vieilles méthodes…
Mâcon est décidément une ville fort bien gouvernée, Monsieur Courtois s’en vante dans son nouveau
magazine et prend ainsi le temps de nous en informer mais seulement une fois tous les deux mois. Quelle retenue !
N’est-ce pas cependant normal que les citoyens aient connaissance, même s’ils n’ont aucun pouvoir, de ce qu’une minorité dirigeante décide pour eux ?
Mais cela commence mal, la communication n’est pas complète. Le nouveau PLU* proposé par la ville a été DÉSAPPROUVÉ par la commission d’enquête publique et cela n’est mentionné nulle part. Vu l’importance d’un PLU pour une commune, cette omission volontaire est scandaleuse. Le PLU Courtois est basé sur une vision passéiste de la ville avec un grignotage des terres arables (voire bio) afin de construire et loger à terme 40 000 habitants alors que la population stagne depuis les années 2000 à un peu plus de 30 000 .
Le réchauffement climatique exige une politique différente et réfléchie : plus de lieux végétalisés, moins de voitures et la rénovation du bâti existant . La Mission Régionale d’Autorité environnementale (MRAe) dénonce dans son rapport le peu de crédibilité des projets et des oublis, par exemple la disparition du stade de Flacé.
Il est impératif que la majorité municipale prenne conscience que nous ne vivons plus au 20ème siècle.
Nous attendons avec impatience et inquiétude la nouvelle mouture du PLU.

*Rappel : Le PLU a pour but de donner les orientations globales d’un territoire (urbanisme ,transport,habitat…) autour d’un projet d’ aménagement et développement DURABLE. (OUI il y a bien l’adjectif DURABLE).

REFONDATIONS 71

Le collectif Pas d’Eclat demande des comptes au président Accary.

Nous relayons un communiqué du collectif Pas d’ECLAT :

Des millions d’euros d’argent public engagés en catimini au profit d’un projet privé. Sans débat, sans justification, sans contrôle !

Devant le siège du Conseil départemental à Mâcon ce jeudi 29 septembre 2022, Le Collectif Pas d’ECLAT interpelle le président du Conseil, André Accary, afin qu’il rende public le budget prévisionnel des différents projets d’aménagement de la zone nord de Tournus liés au projet de parc d’attractions ECLAT à Tournus.

En effet, même si le parc ECLAT et ses 8 hectares de divertissements étaient financés par des investisseurs privés (1), 16 hectares additionnels, achetés par le Département pour 2,1 M€, seraient développés pour y construire, entre autres, un parking, une boutique de produits locaux, un pont et un espace touristico-agricole. Tous ces équipements et activités qui viendraient en support du parc d’attractions seraient financés par l’argent public :

1. Un parking de 7 hectares pour 900 places de stationnement avec un parking pour bus, situé entre la ligne SNCF et la RD 906. Il serait conçu « non comme de simples parkings mais comme des espaces publics paysagers » offrant différentes strates de végétation. Il serait équipé de panneaux photovoltaïques. Un parking de luxe.

Au centre du parking, le bâtiment Montplaisir serait converti « en maison d’accueil et d’attractivité du territoire », agrémenté d’un large parvis à l’est et à l’ouest et pourvu de toutes les aménités publiques requises pour accommoder les occupants de 900 véhicules.

Selon nos informations, ces équipements seraient la propriété d’une Société d’Economie Mixte (SEM) financée en grande partie par le Département. Quel est le budget prévisionnel pour la construction et la gestion de ces équipements ? Qui seraient les autres investisseurs de la SEM ? Des études de marché, de faisabilité et de réversibilité ont-elles été réalisées ?

2. L’accès au parking se ferait par la RD 906, nécessitant un nouveau giratoire. Assumons que ce sera à la charge du Département.

3. La « passerelle ». Un large pont pédestre au dessus de la ligne SNCF, reliant le parking au parc d’attractions et à un espace agro-touristique. Une structure imposante vu la hauteur des caténaires du TGV et l’impératif d’une pente douce. Elle serait équipée d’un ascenseur. Combien de millions d’euros coûterait cette « passerelle » ? Qui paierait ?

4. L’espace touristico-agricole sur environ 3 hectares. Des serres et autres bâtiments techniques seraient installés ; des voies d’accès et des allées seraient aménagées entre la passerelle, la Saône et le centre-ville. Quels fonds publics seront utilisés pour gérer et animer cet espace ? La SEM ou la Commune ? Le Département a-t-il vocation à rester propriétaire du foncier ?

5. Ces projets nécessiteront l’installation de réseaux (eau, assainissement, gestion des eaux pluviales, électricité, communication, etc.) et surtout de multiples voiries les reliant entre eux et avec le centre- ville. Qui paiera ?

6. Qui paiera pour les études (trafic, bruit, etc.), l’architecte, le montage juridico-financier, les assurances, la gestion de la SEM, les emprunts bancaires, etc. ?

7. Il est établi que les 16 hectares achetés par le Département sont dédiés au projet ECLAT. Cela est confirmé par le titre-même de la convention d’acquisition avec la Safer mais aussi dans le magazine du Département n°29 (page 9) qui déclare que « le Département a conventionné avec la Safer pour acquérir 16 hectares de terrains destinés au projet ECLAT ».

Or, sur ces 16 hectares, environ 5 hectares dans le quartier Saint-Jean sont réservés pour un projet immobilier de 50 logements sans relation, ou si peu, avec le projet ECLAT (on mentionne la possibilité de quelques appartements en hébergement touristique).

Est-ce un moyen de faire passer le projet Saint-Jean sous les radars ? Qui sont les investisseurs ? Qui est le maitre d’œuvre ? Qui gérerait les quelques hébergements touristiques envisagés ? Qui en serait propriétaire ? Le Département restera-t-il propriétaire du foncier ?

Outre le coût inestimable que représente la perte de 24 hectares de terres agricoles, combien de millions d’euros ces projets vont-ils coûter aux contribuables ? Pour quels bénéfices ? Avec quels risques ? Depuis l’annonce du projet en 2019, M. Accary refuse de partager la moindre information avec le public. Le Collectif dénonce cette politique du fait accompli, sans concertation ni débat, au mépris de la démocratie la plus élémentaire : le droit à l’information, le plus en amont possible, tel qu’inscrit dans la Convention d’Aarhus.

(1) Investisseurs du parc ECLAT : Christian Badey (47,5%), Wikipark/Arnaud Coste (5%), Banque des Territoires/Caisse des dépôts (47,5%).

Le collectif Pas d’ECLAT Contact: Eric Daillie
Tél : 06.48.12.96.48
Mail : collectif@pasdeclat.fr https://www.pasdeclat.fr/

Le Collectif : Champs Libres, la Confédération Paysanne 71, Terre de Liens BFC, France Nature Environnement 71, EcologicAction 71, CNT 71, Europe Ecologie Les Verts BFC, Groupe Libertaire 71, PCF 71, La France Insoumise 71, Mâcon Citoyens, GRS 71, Cap Écologie, le GABSeL et plus de 500 citoyennes et citoyens du Tournugeois et de Saône-et-Loire.

Vive la rentrée citoyenne ! Mâconnais, prenez la parole !

Sur la photo prise lors de l’inauguration des Mâcon Wine Not : Eve Comtet-Sorabella (1ère à gauche) – Gabriel Siméon (absent) – Delphine Mermet (1ère à droite) – Eric Ponchaux (au centre) – Catherine Amaro (2ème à droite) – Emmanuel Jallageas (2ème à gauche).

L’été est une période de l’année propice aux activités sportives, aux loisirs, à la culture, au repos. Mâcon et les communes de son agglomération, riches de leurs associations et de propositions commerciales nombreuses permettent sorties et activités variées.

Ce moment, ou tout semble un peu plus lent et permet la rêverie, est également un temps pour réfléchir et préparer la rentrée. Face à la crise globale qui s’amorce, plus que jamais, les habitants doivent s’emparer des sujets qui touchent leur vie quotidienne. Il s’agit de se faire entendre au conseil municipal et ainsi, infléchir la politique du Maire et de sa majorité.

Avec Mâcon Citoyens, dans la continuité de ce que nous avons initié dès le mandat 2014-2020 et de façon plus structurée sur 2020-2026, il est possible de rejoindre des groupes thématiques pour échanger réflexions et expériences.

Chaque 1er mercredi du mois, Mâcon Citoyens se retrouve pour cela. Parce que nous pensons que les politiques publiques municipales ne peuvent plus se conduire contre les habitants mais avec eux, nous vous invitons à participer activement à nos « Ateliers Mâconnais ». Á titre d’exemple, les mobilités et plus précisément le transport urbain. Celui-ci doit être réorganisé afin de devenir le premier moyen de se déplacer après la marche et le vélo. Les lignes, le cadencement et le mode de gestion seront à discuter pour adapter au mieux le service de transport dont le contrat prendra fin en juin 2023. Cette réflexion doit être conduite dès la rentrée.

D’autres thèmes sont proposés et vos suggestions sont les bienvenues. Dès septembre, venez embellir la ville et la vie à Mâcon, plus sociale, plus écologique ; venez nous faire part de votre avis, participez et ainsi, agissez pour Mâcon et ses habitants.

Vos élu·e·s du groupe Mâcon Citoyens

www.facebook.com/maconcitoyens 
www.maconcitoyens.fr
Secretariat.MaconCitoyens@ville-macon.fr

Soutien du collectif à Patrick Monin

Le collectif Mâcon Citoyens soutient Patrick MONIN et Catherine AMARO, candidats NUPES à l’élection législative des 12 et 19 juin

Patrick MONIN et sa suppléante, Catherine AMARO sont candidats à l’élection législative sur la première circonscription de Saône-et-Loire. Ils sont investis par la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (NUPES).

Vous connaissez Patrick MONIN qui est le maire d’Azé. C’est un maire engagé pour la ruralité et l’écologie. Sa suppléante , Catherine AMARO, est conseillère municipale et communautaire de Mâcon. Elle a été élue sur la liste Mâcon Citoyens, présentée par notre collectif.

A la MBA ( Mâcon Beaujolais Agglomération), tous deux sont dans l’opposition et agissent pour plus de solidarité, pour le développement des mobilités douces et des transports collectifs, pour la préservation des terres agricoles ainsi que pour un développement territorial qui réponde aux besoins des gens et aux enjeux environnementaux.

Avec cette élection législative, il s’agit d’empêcher Emmanuel MACRON et Élisabeth BORNE de poursuivre leur projet droitier, qui menace gravement les conquêtes sociales, qui sous-estime les crises écologiques et qui accroît encore l’autoritarisme étatique.

Au contraire, les élus de la NUPES se sont engagés sur un ambitieux programme de gouvernement partagé, en rupture avec les incessantes régressions sociales imposées depuis de trop longues années. Ce programme de gouvernement permet une vraie prise en compte de la transition écologique et engage des changements profonds de la vie démocratique. Vous pouvez prendre connaissance de ce programme ici : https://nupes-2022.fr/le-programme/ . Le collectif Mâcon Citoyens vous appelle à donner une large majorité à la NUPES afin de permettre la concrétisation de ce programme.

Les 12 et 19 juin, votez et faites voter pour Patrick MONIN et Catherine AMARO

Budget, pourquoi tant d’impôts ?

Saisis par un Mâconnais sur nos demandes d’utiliser les moyens financier de la municipalité et de l’agglomération pour renforcer les services aux habitants, nous souhaitons apporter l’éclairage suivant.

Ainsi, effectivement, les budgets ville et agglomération ne nous satisfont pas car il y a trop d’impôt prélevé par rapport aux services organisés. C’est pourquoi nous demandons, pour un niveau d’impôt aussi important, que celui-ci serve dès maintenant les habitants qui paient l’impôt aujourd’hui par le renforcement des services publics. Cela pourrait être des places de crèches supplémentaires ou des transports en commun plus efficace organisés par la MBA et un renfort du centre communal d’action social de la ville de Mâcon.

La question des indemnités est aussi posée par ce même interlocuteur qui reproche aux élu.e.s de ne pas demander de « baisser le train de vie » des élu.e.s.

C’est un sujet important : en effet, l’élu.e perçoit une indemnité pour son engagement pour la collectivité. « Le versement d’une indemnité d’un montant correct est le meilleur moyen de permettre aux élus de se consacrer pleinement à leur mandat et de résister aux éventuelles sollicitations illégales dont ils feraient l’objet. Cela ne remet pas en cause le principe de la gratuité des fonctions, mais permet à des personnes qui n’ont pas de fortune personnelle de pouvoir consacrer suffisamment de temps à leur mandat. ». Cette définition, que vous pouvez trouver sur le site internet « vie publique », indique ce que doit être une indemnité. Nous adhérons à ces principes : indépendance vis-à-vis de sollicitations d’administrés qui voudraient influencer les élu.e.s contre rétribution et pouvoir donner du temps à sa fonction sans perte de revenu. Ce qui est beaucoup plus contestable, c’est le cumule de ces indemnités notamment quand les personnalités sont élues sur plusieurs collectivités, auquel cas, les élu.e.s cumulent plusieurs indemnités. Pour votre information, les élu.e.s Mâcon Citoyens ne coûtent rien aux différentes collectivités : en effet, les 6 élu.e.s municipaux ne perçoivent pas d’indemnité de Mâcon et les 4 élu.e.s MBA ne perçoivent pas d’indemnité de l’Agglomération… quand d’autres cumulent, indemnités pour Mâcon, pour l’agglomération, pour le conseil départemental… à méditer.

Élection présidentielle : pas une seule voix pour Le Pen !

Communiqué de presse du 21-04-2022

À l’issue du premier tour des élections présidentielles qui impose, comme en 2017, le match Macron / Le Pen, les élus Mâcon Citoyens appellent les électeurs républicains à tout mettre en œuvre pour que la France reste un pays où les symboles de notre République, laïque, démocratique et sociale puissent s’incarner chaque jour dans les grands principes de Liberté, d’Égalité et de Fraternité.

Mis à mal pendant le quinquennat passé, le danger est plus grand encore, d’un État de droit piétiné, de difficultés accrues pour les salariés, les femmes, les étrangers et d’une méprise du changement global que nous vivons. Les conquêtes sociales et écologiques se gagneront par les mobilisations citoyennes, avec deux rendez-vous importants : le 1° mai pour exprimer la résistance aux politiques de destruction des droits des salariés, et les 12 et 19 juin, avec les élections législatives, pour élire une majorité de députés progressistes et créer les conditions pour une cohabitation.

Alors, pour que demain chacun d’entre nous puisse défendre ses idées, s’informer, militer, le 24 avril 2022 : pas une voix pour Le Pen.

Les élus du groupe Mâcon Citoyens au conseil municipal de Mâcon

Budget 2022 : les propositions des élus Mâcon Citoyens

Communiqué de presse du 11-04-2022

Le conseil municipal de Mâcon vient de voter un budget de plus de 141 millions d’euros. Pour ce budget, les élus du groupe Mâcon Citoyens ont proposé plusieurs aménagements importants :

  • La baisse des contributions directes, en particulier la taxe sur le foncier bâti (taxe foncière). Un excédent cumulé de 25 millions d’euros a été réalisé l’an dernier (66 % des impôts et taxes collectées), rendant possible un plus grand investissement dans les services publics, auquel la majorité municipale se refuse, et une baisse des contributions directes.

Cette baisse donnerait un coup de pouce aux propriétaires et permettrait une meilleure mobilisation du dispositif de rénovation OPAH-RU. L’objectif étant de renouveler la ville sans consommer de nouveaux espaces naturels. Cette réduction ne limiterait pas la capacité de la Ville à développer des services.

  • La réalisation d’une analyse des besoins sociaux par le Centre communal d’action sociale (CCAS), obligatoire depuis 1995, et pourtant non réalisé à Mâcon, et la mise en œuvre d’actions pour y répondre.
  • Un engagement fort et concret pour revégétaliser l’espace urbain, dont l’un des marqueurs serait l’abandon du projet de bétonisation du stade Jules Révillon (Flacé), et pour donner l’exemple pour la protection du climat et de l’environnement en arrêtant de subventionner les sports qui ont un impact négatif.
  • Les dépenses en alimentation de la ville vont augmenter de 61 000 euros, du fait de la hausse des prix des matières premières ainsi qu’à l’incidence de la loi EGalim. De notre point de vue, il faut prévoir des dépenses supplémentaires sur ce poste afin d’aller plus loin que la loi et proposer encore plus d’aliments issus de l’agriculture locale et biologique pour les repas préparés en cuisine centrale.

La majorité municipale prévoit plus de 27 millions d’euros de dépenses d’investissement, soit le double de ce qui a été réalisé en 2021. Un fort excédent est ainsi à prévoir (une nouvelle fois) cette année du fait d’une programmation budgétaire trompeuse. Ce budget n’est ainsi pas crédible. Nous nous interrogeons également sur les 14,8 millions d’euros d’emprunts prévus.

Un autre élément manque encore à ce programme d’investissement, c’est celui de l’intégration du bâtiment de la place des cordeliers – la maison des syndicats – dans le programme de réhabilitation de l’opération « Cœur de ville, cœur de vie ».

Selon le sixième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), il nous reste 3 ans pour engager nos sociétés dans l’action climatique. En ce sens, l’échelon de la Ville est de l’agglomération sont à mobiliser fortement. Il faudra faire beaucoup plus que ce qui est aujourd’hui engagé.

Les élus du groupe Mâcon Citoyens au conseil municipal de Mâcon