Sports mécaniques : la majorité à contresens de l’Histoire

Participation de la Ville aux frais d’organisation du rallye des vins : 20 000 €. Du motocross inter : 10 000 €. Du championnat d’Europe speedway : 20 000 €. Du speedway espoir élite : 5 000 €. Du Grand prix de France de motonautisme : 30 000 €. En moins de quatre mois, de mai à septembre, 85 000 € d’argent des contribuables Mâconnais serviront à soutenir et promouvoir des compétitions de sports mécaniques préjudiciables à l’environnement, car polluants, bruyants et contribuant au changement climatique.

Un exemple : dimanche 5 juin se tiendra à Mâcon le Grand prix de France de motonautisme. Durant 45 minutes (sans compter les essais) une vingtaine d’engins tourneront à plus de 200 km/h sur un circuit tracé sur la Saône. L’odeur de l’essence, et un message : en 2022 nous sommes fiers d’accueillir une compétition de Formule 1 d’eau douce. Non, en fait ! Le maire semble tellement obsédé par le « rayonnement » de Mâcon (le sien plutôt, à vrai dire) qu’il en oublie la réalité : nous affrontons une grave crise environnementale, et ces sports n’encouragent pas les changements de comportement, bien au contraire. Quand prendre sa voiture pour aller travailler coûte de plus en plus cher, subventionner ainsi ces sports est indécent !

Disons-le : nous ne voulons pas interdire ces sports. Chacun doit rester libre de choisir les loisirs qu’il souhaite pratiquer dans le respect des autres et de la loi. Nous réclamons simplement que la majorité municipale cesse de soutenir à de tels niveaux financiers des activités qui alimentent le réchauffement et l’inaction climatique. Rappelons que d’autres associations doivent se contenter de miettes. Notre commune a ainsi le devoir de donner l’exemple. Autrement, c’est qu’elle ne prend ni le réchauffement du climat ni ses habitants au sérieux.

Vos élu·e·s du groupe Mâcon Citoyens

Citoyenneté municipale – mode d’emploi

Un cycle électoral est en cours et la participation aux scrutins est un acte fort de la vie citoyenne : aller voter, tenir les bureaux de vote, participer au dépouillement.

La citoyenneté municipale, c’est participer à la vie de la cité… et les Mâconnais ont une vie associative très riche ; les associations sont fortes de leurs adhérents et leur dynamisme se révèle quotidiennement. Le sport, la solidarité, la culture, les arts… il y en a pour toutes les envies. Et la citoyenneté, c’est également s’intéresser, au quotidien, à la vie de la cité, comment elle évolue en fonction des besoins de ses usagers – habitants, services, commerçants, associations – et des décisions politiques de la majorité en place.

Pour que Mâcon s’adapte aux attentes des Mâconnais, ceux-ci doivent trouver les lieux d’expression de leurs avis. Nous invitons les Mâconnais à participer activement aux réunions publiques organisées par la municipalité : réunion d’information sur les aménagements des quartiers (Chanaye/Résidence, Ilot des Minimes, Ilot Laguiche), Plan local d’Urbanisme…

Pour ce faire, une meilleure médiatisation des dates des réunions publiques est attendue. La presse locale a tout son rôle à jouer mais aussi, bien sûr, la municipalité en utilisant tous les moyens de communication dont elle dispose. La revue municipale mensuelle et son site internet https://www.macon.fr doivent offrir une meilleure lisibilité à cette invitation à la citoyenneté municipale. Les élu.e.s Mâcon Citoyens vous invitent à prendre toute votre place dans la décision publique et vous incitent à participer activement à la transformation de notre ville de Mâcon.

Vos élu·e·s du groupe Mâcon Citoyens

Présidentielle 2022 : c’est maintenant ou jamais !

On peut voir le verre à moitié vide : notre pouvoir d’achat baisse, les inégalités augmentent, le dérèglement climatique s’accélère, l’hôpital est en crise, la politique n’a jamais paru aussi éloignée de nos préoccupations. On peut aussi le voir à moitié plein : des solutions existent… à condition de les mettre en œuvre.

Nous avons justement une occasion en or de changer le cours des choses. Elle se présente une fois tous les cinq ans : les dimanches 10 avril et 24 avril nous élirons la ou le prochain·e président·e de la République. Qui d’autre pour transformer notre société en profondeur et la rendre plus juste, plus écologique, plus à l’écoute de chacun ?

Votre vote peut contribuer à ce changement décisif de président. Celui de vos proches aussi. Qu’on se le dise : c’est maintenant ou jamais. Maintenant ou jamais pour de meilleures conditions de vie, des salaires qui augmentent, un partage plus équitable des richesses, une vraie égalité entre les femmes et les hommes, une solidarité plus forte avec les plus démunis. Maintenant ou jamais pour le climat et la biodiversité, pour un véritable soutien aux alternatives à la voiture, une alimentation plus saine et respectueuse de l’environnement, une protection plus efficace des forêts et des océans, un essor des énergies renouvelables. Maintenant ou jamais pour revitaliser notre démocratie, lutter contre les causes profondes de l’abstention, déployer des outils permettant aux citoyens de s’intéresser à la politique locale et nationale, et mettre en place des règles plus strictes pour éviter les dérives de certains élus.

Un meilleur avenir est possible, à nous de le faire advenir !

Vos élu·e·s du groupe Mâcon Citoyens

maconcitoyens.fr

Citoyennes, citoyens… Aux urnes !

Cher-e-s Mâconnais-e-s,

L’élection présidentielle aura lieu les 10 et 24 avril prochains. Les législatives, pour élire la ou le député.e du Mâconnais-Clunisois, suivront les 12 et 19 juin.

Dans la perspective de ces échéances, nous voulons insister sur l’importance d’aller voter pour que vive la démocratie, même si celle-ci reste perfectible. Le vote est l’acte emblématique du système démocratique mais celui-ci ne se réduit pas à cette action. En France, il y a pluralité des partis et une offre diversifiée de projets politiques qui seront soumis à votre choix. Aussi, utilisez vos droits civiques tant qu’ils existent et faites vivre le débat et les confrontations d’idées pour choisir le projet politique qui vous ressemble le plus. En effet, ces élections sont importantes car elles vont décider, pour les cinq années à venir, des grandes orientations pour notre pays, nos régions, départements et villes. Au-delà des élections, nous vous invitons à vous impliquer au quotidien dans la vie civique, dans la vie de votre ville et de votre agglomération.

Au fil des élections, l’abstention ne cesse d’augmenter et a atteint un niveau record pour les départementales et régionales en 2021. Ainsi, les politiques se mettent en place et celles-ci s’imposent y compris à ceux qui ne sont pas allés voter.

En 2022, vous pouvez inverser la courbe ! Inscrivez-vous sur les listes électorales jusqu’au mercredi 2 mars avec le télé service (par Internet) et jusqu’au vendredi 4 mars en déposant un dossier papier en mairie. Si vous deviez être absents de Mâcon à l’une ou l’autre des quatre dates de vote, pensez à faire établir une procuration. Déplacez-vous dans les bureaux de vote et montrer que l’abstention n’est pas le premier parti de France !

Vos élu·e·s du groupe Mâcon Citoyens

Plan local d’urbanisme : une occasion ratée pour Mâcon

Le plan local d’urbanisme (PLU), dont le projet a été arrêté en conseil municipal en décembre, est ô combien décevant. Nous déplorons le manque de vision du maire : entre la volonté de relancer la croissance de la population et la nécessaire préservation de l’environnement, un enjeu qui deviendra de plus en plus contraignant au fil des années, l’équilibre n’y est pas. Entre 20 et 25 hectares de terres pourront ainsi être artificialisés pour des surfaces commerciales dans les 10 prochaines années – un blanc-seing guère acceptable alors que nous devons défendre la biodiversité et les terres agricoles et alors que les friches disponibles sur le territoire n’ont même pas été inventoriées ! En termes de logement, l’ambition est inversement proportionnelle à l’urgence environnementale : on ne parle toujours pas d’éco-quartiers ou d’habitat à énergie positive.

Qui plus est, ce projet de PLU ne s’appuie pas sur les aspirations des habitants. En témoigne l’absence de réunions publiques dans la plupart des quartiers de la ville, et la faible prise en compte des remarques formulées dans les communes associées et le centre-ville. Elles furent pourtant nombreuses et critiques sur les ambitions de la majorité municipale de construire sur la moindre parcelle disponible. Les habitants de Flacé auraient ainsi apprécié une rencontre à la mairie annexe. Cela aurait été l’occasion d’évoquer avec eux le projet de bétonisation du stade Jules Révillon, que la plupart rejettent : ils veulent un cœur de quartier vert.

Ce PLU révèle une totale incompréhension des enjeux et défis contemporains de M. Jean-Patrick Courtois. La concertation sera néanmoins ouverte au printemps : emparez-vous en !

Vos élu·e·s du groupe Mâcon Citoyens

Insertion par l’emploi, nous pouvons mieux faire à Mâcon !

Le 22 octobre se tenait au Parc des Expos le salon des coopérations qui rassemblait des acteurs de l’économie sociale et solidaire ; un mois avant, le 10 septembre avaient eu lieu les Rendez-Vous de l’Emploi dont l’objectif est de croiser besoins des entreprises et demande d’emploi. Deux grosses opérations de communication attirant très peu de visiteurs mais donnant l’impression que nos collectivités s’activent. Deux salons financés par les deniers publics affichant des chiffres alléchants : 1 000 offres d’emploi proposées en septembre à ces rendez-vous, comme un écho aux 1 000 emplois annoncés par notre maire perpétuellement en campagne ! 

Alors comment expliquer que les chiffres stagnent : 4 660 inscrits à Pôle Emploi en septembre 2021 toutes catégories confondues, contre 4 740 en septembre 2020, 4 680 en 2019 ?

Peut-être en consultant les offres des entreprises : temps partiels, horaires décalés, salaires au smic horaire…. Des besoins qui s’expliquent notamment par la nécessité pour les employeurs d’être réactifs, mais autant de freins à l’insertion par l’emploi dans une ville qui comptait, au dernier recensement, pas moins de 1 575 familles monoparentales, 20 % de la population sans voiture, 30 % de personnes sans aucun diplôme, 13,5 % de chômeurs (sur la population totale, soit 18,2 % des actifs).

Alors comment faciliter l’accès à l’emploi à Mâcon ? Des structures existent, financées par les collectivités et l’Etat. La Ville et l’Agglomération pourraient faire plus et mieux : multiplier les modes de garde d’enfants, proposer des transports en commun répondant réellement aux besoins de déplacement domicile-travail, créer des emplois adaptés en reprenant en régie publique des services confiés au privé, soutenir et encourager des projets autour de l’économie circulaire… Il y a de quoi faire pour l’emploi lorsqu’on le veut vraiment.

Vos élu·e·s du groupe Mâcon Citoyens

Prendre facilement le bus ou le vélo : un impératif pour demain

Le conseil communautaire a adopté jeudi 30 septembre son schéma des mobilités, qui fixe les grandes orientations des futurs déplacements en bus et vélo à l’échelle de l’agglomération. Treize élus de Mâcon et maires de communes rurales se sont abstenus de le soutenir. Et pour cause : ce plan n’est pas assez ambitieux au regard de nos besoins du quotidien et de l’urgence climatique.

Pour le vélo, le schéma prévoit 30 millions d’euros d’investissement dans des pistes cyclables. Sauf qu’au rythme actuel – 5 millions sur les six ans de la mandature – il faudrait 36 ans pour achever les 170 km de pistes envisagés (et indispensables) sur l’agglomération. Notre mobilité doit changer plus vite.

L’autre obstacle de taille est le cadencement des futures lignes de bus. Le schéma prévoit en effet des passages toutes les 30 min sur deux lignes « fortes », toutes les 60 min sur plusieurs lignes « complémentaires » et toutes les heure-et-demi sur des lignes Azé-Mâcon et La Salle-Mâcon.

Si l’objectif des transports collectifs est de permettre à ceux qui n’ont pas de véhicule de se déplacer, à ceux qui veulent renoncer à leur deuxième voiture de franchir le pas, l’agglo se doit de relier ses zones d’habitation entre elles et de rapprocher ses habitants des services publics, marchands et lieux culturels, et réduire ainsi l’isolement. Un effort significatif doit donc être fait : une fréquence à 15 min sur les lignes fortes, à 20 min sur les lignes complémentaires, une ligne vers le TGV aux horaires du premier et dernier train, 7j/7, et un renfort des lignes entre lieux de vie et de travail.

En l’état présent ce schéma n’est pas à la hauteur des mobilités de demain.

Vos élu·e·s du groupe Mâcon Citoyens

Zone 30 km/h : vers une ville apaisée dès maintenant

Déjà 200 villes françaises, parmi les plus innovantes, sont passées au 30km/h.
A Mâcon, des zones 30 sont déjà aménagées depuis quelques années.
Nous souhaitons que la ville de Mâcon multiplie ces dispositifs.

  • C’est indispensable aux abords de tous les établissements scolaires de la ville pour la sécurité de nos enfants.
  • C’est nécessaire sur de très nombreux axes routiers de la ville pour y réduire les risques d’accidents avec les piétons, les cyclistes et les utilisateurs
    de deux roues.
  • C’est un besoin pour aller vers une ville plus apaisée :
    il est prouvé que dans les zones 30, les habitants se réapproprient la rue
    et qu’ainsi les liens sociaux de voisinage se renforcent.
  • C’est un atout pour renforcer le maintien et le développement du commerce
    de proximité.
  • C’est un bien pour la santé de tous : moins de nuisance sonore et un trafic plus fluide donc un peu moins de gaz d’échappement.

Le passage en zone 30 peut s’effectuer en quelques semaines.
Cela demande d’identifier les axes pouvant rester à 50 km/h (environ 20% des voies) puis de matérialiser les entrées/sorties des zones 30 couvrant les 80% d’espaces restants. Un marquage au sol et un bac à fleurs suffisent en général
à matérialiser une entrée de zone apaisée en attendant des réfections plus durables.

Alors à Mâcon, on innove ou on reste cloué au « tout voiture » des années 70 ?

Zone 30, voies cyclables, transport urbain, les élus Mâcon Citoyens sont attachés à faire avancer tout sujet susceptible d’apaiser les rues de notre ville.

Vos élu.e.s du groupe Mâcon Citoyens

Aménagement des quartiers de Mâcon, comment favoriser la participation des habitants ?

Fin juillet s’est tenue une réunion sur l’aménagement futur de la rue Carnot ; 4 habitants de Mâcon étaient présents. Quelle publicité a été faite pour inviter à cette réflexion ? Quels outils de communication ont été mobilisés ? Le site de la Ville ? La presse locale ? Pourquoi avoir choisi la période estivale ? Les conditions sanitaires auraient permis, dès fin mai d’inviter les Mâconnais à cette réflexion, y compris de façon dématérialisée – le distanciel est aujourd’hui utilisé avec de plus en plus d’aisance – à la présentation du calendrier des aménagements et au recueil des propositions. La majorité municipale ne démontre pas sa volonté d’une participation effective des Mâconnais.

Par ailleurs, les aménagements présentés – principalement un calendrier des travaux de réfection des sols, de l’éclairage public et du mobilier urbain – prend très peu en compte la question de l’adaptation de la ville aux aléas climatiques et environnementaux ; si ce n’est l’éclairage public qui nous promet « d’éclairer malin »…quels espaces naturels peuvent être réintroduit en cœur de ville pour apporter fraicheur et confort ?

Comment sera traité l’extérieur de l’Espace Carnot Montrevel ? La galerie sous arches sera-t-elle rendue aux marcheurs ? Ou sera-t-elle maintenue à l’identique, fermée de grilles amovibles qui restent inamovibles depuis de nombreuses années ? Quelle convivialité sera proposée ? Aujourd’hui, le projet propose deux sièges à l’angle des rues Carnot et Dufour, à l’angle sud de l’Espace Carnot Montrevel. Qu’est-il possible d’imaginer pour offrir de la convivialité dans le respect de la tranquillité des riverains ?

Ces questions et réflexions sont transposables à tous nos quartiers en réaménagement…les élus Mâcon Citoyens sont attachés à les faire avancer.

Vos élu.e.s du groupe Mâcon Citoyens

Les associations ne sont pas des coûts mais des ressources

Le Maire de Mâcon vient « en même temps » de retirer plus de 20 % des financements à la MJC l’Héritan et de priver le Football Club Mâconnais de terrains pour les matchs et les entraînements.

Quel est donc le motif de ces décisions ? Les projets présentés, les actions envisagées ne sont-ils pas en accord avec les critères d’attribution ?
Mais quels sont-ils ?

On se perd en questions tant ces choix sont obscures. En tout état de cause, l’intérêt local est d’avoir un tissu associatif qui propose des activités variées pour toutes et tous, satisfaisant les goûts des Mâconnais. C’est l’intérêt local que ces activités soient encadrées par de nombreux intervenants bénévoles. C’est un gage de cohésion sociale pour le futur car les associations sont des écoles de la citoyenneté.

De même, c’est l’intérêt général que d’avoir à Mâcon une offre qui attire des non mâconnais, habitants de l’agglomération ou de plus loin. L’intérêt des commerçants car ces adhérents vont profiter du voyage pour faire leurs courses ; l’intérêt des usagers car l’offre est ainsi plus large ; l’intérêt de la ville car nombreux sont les non mâconnais qui animent ces associations.

Alors, oui, c’est vrai, beaucoup d’associations comptent sur l’engagement d’un soutien de la Ville pour leurs activités (financement, locaux, mises à disposition, etc.) et la ville reçoit en retour la richesse de son tissu sportif, culturel et social. C’est une alchimie du bien vivre ensemble que visiblement
le Maire de Mâcon entend sacrifier à l’aune de son autoritarisme.
A ce jeu, il affaiblit l’attractivité de la Ville tout en se positionnant à contre courant du bon sens alors même que la réouverture des lieux de culture
et de sport est plébiscitée de toute part! 

Les habitants, les associations peuvent compter sur les élus de Mâcon Citoyens pour défendre les associations tout en demandant la transparence sur les attributions.

Vos élu·e·s du groupe Mâcon Citoyens